Presse et revues
4 pages
Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1915-06-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 22 juin 1915 22 juin 1915
Description : 1915/06/22 (Numéro 173). 1915/06/22 (Numéro 173).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k485687c
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/11/2007
JOURNAL DES DÉBATS DU MARDI 22 JUIN 191 S
!a Compagnie de Saint-Gobain,~et le frère
du docteur Recamier.
Le soldat Pierre-Marie LeteIIier. B!essë
au début de la campagne, il venait d'être
cité à Fordre du jour. Pierre-Marie Letel-
lierëtaiHefHsdeM.VictorLeteHier,
GUERRE ET MARINE
Citations à l'ordre du jour do l'armée
Le Jowna~ o/c;'e/ publie ce matin une
liste de citations & l'ordre du jour de l'ar-
mée parmi lesquelles nous relevons les sui-
vantes
L'équipe télégraphique du 15" bataiiïon
do chasseurs et son chef, le sergent Louis
NoyeHe, numéro matricule 2268.
« Le 30 avril, sous un bombardement vio-
lent, ont assuré leur service avec le plus
grand calme jusqu'au moment où ils furent
ensevelis sous !es deco.mbres de leur abri
par l'explosion d'un obus n'ont cessé de
donner les plus beaux exemples de courage
et d'abnégation depuis le début de la cam-
pagne. j)
Casimir Fayard, caporal au 47" bataillon
de chasseurs, matricule 2930.
« Exemple de bravoure et de dévouement;
sonnant lui-même la charge avec un clai-
ron rp massé sur le champ de bataille, a
enlevé son escouade à l'assaut d'une tran-
chée et, maigre les î~attes traversant son
clairon et son béret, s'est précipité en furie
sur Fennemi, réussissant à dégager onze
blessés tombés entre ses mains. j)
Henri Desmougins, chasseur au 18~ba-
taillon de chasseurs, matricule 3429.
« Toujours prêt à marcher dans les mis-
sions dangereuses, est allé, le 19 avril, de
sa propre initiative, reconnaître une tran-
chée ennemie a plus de 200 mëtres'ën avant
de sa compagnie la trouvant inoccupée,
s'y est installé pour mieux observer l'en-
nemi/a tué un Allemand qui venait occuper
le poste et ne s'est replié que sous un feu
des ptus viotents de grenades. )).
Goleret, brigadier au 12<= régiment de
chasseurs.
'< Séparé de son escadron, le 24 avri!, au
cours d'une attaque violente et inopinée do
l'ennemi, a, par son énergie et son esprit de
décision, rallié environ 150 hommes d'un
régimentd'infanteriedonties gradésavaient
été tués ou blessés, a gardé le commande-
ment jusqu'à ce qu'il ait pu le remettre à
un gradé do ce régiment et a continué de
combattre avec cette troupe jusqu'au len-
demain, où il put rejoindre son propre ré-
giment. ')
Eugène Gallois, chasseur de 2" classe au
29' bataillon de chasseurs, matricule 3898.
« Est sorti de la tranchée en plein jour
pour aller chercher un blessé couché de-
puis cinq jours à 50 mètres du réseau alle-
mand, faisant preuve du plus grand courage
et du plus grand dévouement, u
à,
DERNIÈRE HEURE
La Guerre Européenne
COMMUNIQUÉ
~b/C! /e /ea~e eftt commHn~Më o/y?et'e/
~5/!e:t~CS
Dans le secteur au nord d'Arras, nous
avons réalisé de nouveaux progrès vers
Souchez, en enlevant plusieurs tranchées
et en nous rapprochant du nord-ouest du
viiïage.
Lutte d'artillerie toute la nuit.
Près de Dompierre (ouest de Péronne)
une attaque ennemie précédée de l'explo
sion de trois fourneaux de mine a été
arrêtée net par nos feux d'artillerie et
d'infanterie,
Sur les Hauts-de-Meusc, dan~ le secteur
de la tranchée de Catonne, nous avons
maintenu tous les gains d'hier en dépit
d'une contre-attaque d'une extrême vio-
lence à quatre heures du matin.
En Lorraine, près de Reillon, nous
avons poursuivi nos avantages. Toute la
première ligne ennemie a été enlevée par
nous sur un front de 1,500 mètres. A la
Hn de la journée, une forte colonne enne-
mie a essayé de contre-attaquer elle a été
dispersée. Nos reconnaissances sont par-
venues à proximité de ChazeUes, Gon-
drexon, Les Remabcis, l'ennemi ayant
abandonné le terrain de la lutte. Tous les
boyaux allemands que nous occupons sont
pleins de cadavres. Nous avons fàit une
vingtaine de prisonniers.
Dans la région du Bonhomme, nous
avons pris d'assaut l'éperon Est du cal-
vaire du Bonhomme, progressé sur les
côtes voisines et atteint les lisières du
village du Bonhomme.
Dans la vallée de la Fecht, nous pro-
gressons toujours. Nous avons dépassé le
cimetière de MetzeraL
Le combat corps à corps se poursuit au
Sud-Ouest où nous avons également ga-
gné du terrain eh faisant cent cinquante
prisonniers, dont quatre officiers et. onze
sous-officiers.
LES OPÉRATIONS
LES AUJÉS COMTRE LES TURCS
Aux Dardanelles
Athènes, le 21 juin. Selon des rensei-
gnements venant de Tenedos, l'escadre
altice a bombardé vivement ces deux der-
niers jours les positions turques des Dé-
troits. Les contingents angio-français con-
tinuent de recevoir des renforts importants
(~y~cc des .Ba~MMS.)
CHEZ LES BELLIGÉRANTS
Les exploits de t'armée française
Londres, le 21 juin. Le ?':m<'scom-
mence ce matin la publication d'une impor-
tante série d'artictessur« !es grands exploits
de i armée et delà nation françaises pen-
Mnt les premières phases de la guerre~.
Le promer article fait ressortir le terri-
de problème devant lequel se4t'
AHier (Roger), sous-lieutenant au II* ba-
taillon de chasseurs.
courager ses chasseurs avec la plus remar-
quable énergie. »
M. Roger Allier est le fils du professeur
honoraire de l'Université de Paris.
Le contre-amiral de Marliave est nommé
au commandement du port de Toulon.
Le contre-amiral Ytier est nommé à l'em-
ploi de major général de la marine à Tou-
lon.
Sont nommés
Au grade decontre-amiraL MM. les capi-
taines de vaisseau Sagot-Duvauroux et Sa-
laûn
Au commandement du croiseur Cuirassé
jK7<~M', le capitaine de frégate Renard
Au commandement du croiseur cuirassé
Du/)/e!c, le capitaine de frégate Chopard
Au grade de capitaine de vaisseau, le ca-
pitaine de frégate Dumorle
Au grade de capitaine de frégate, le lies-
tenant dé vaisseau Bréart de Boisanger.
NOUVELLES POL!T!QUES
La permanence du Parlement
Le groupe socialiste du Parlement, dans
sa dernière réunion, à laquelle assistaient
MM. Jules Guesde et Sembat, a adopté la
résolution suivante
Le groupe adopte à l'unanimité le principe de
la proposition Moutet affamant la nécessité de
la permanence du Parlement, dépositaire de la
souveraineté nationale, devant exercer sans in-
terruption son pouvoir de contrôte et d'initiative
par le maintien de son activité sous toutes ses
formes, séances pubiiques, réunions de commis-
sions, missions, détégations, etc., décidant de
s'opposer devant le Parlement à toute proposi-
tion de clôture, d'ajournement de la cession, se
prononçant contre toutes vacances parlemen-
taires.
La commission de résolution donnera la for-
mule définitive à la proposition Moutet.
La publication des listes des morts
M. Ferdinand Buisson, président' <}e la
Ligue des droits de l'homme, avait demandé
au ministre de la guerre, ainsi que nous
l'avons rapporté, de faire publier ia liste
officielle de nos morts, blessés et disparus.
Le ministre de la guerre vient de répon-
dre à M. Buisson que cette publication n'ap-
paraît point, pour le moment, nécessaire a.
< L'opinion n'a témoigné d'aucune impa-
tience, ajoute M. Millerand; vous voulez
bien constater vous-même sa '< sérénité hé-
roïque M. Une initiative prématurée pour-
rait, au contraire, au moment où nous
sommes, servir de prétexte à des discus-
sions inopportunes. M
Le JoM'Ho/ o/y?c!e/ a pubHé ce matin le
rapport général sur les méthodes d'évalua-
tion desdommages, présenté par M.Hébrard
néralissimc Joffre, le dimanche 23 août au
soir. En voici un extrait:
«Ce jour-là, te général Joffre dut faire
face a ]a situation la plus critique que son
pays eût connue depuis Sedan. L'avalanche
allemande était alors lancée contre la ligne
de Sambre-et-Mcuse, et elte s'affirmait beau-
coup plus formidable que ne l'avaient
escomptée les plus fortes prévisions. La
droite allemande, sous le commandement
des généraux von Kiuck et von Bulow; dont
les forces étaient estimées à six corps d'ar-
mée au maximum,on comptait neuf.Namur
était tombée, ses forts réduits en cendres.
Une armée inattendue, celle des Saxons,
commandée par te général von Hausen,
avait forcé la Meuse et percé le centre des
Alliés.
H Les forts de la frontière étaient devenus
inutiles, et pendant ce temps, en Lorraine,
l'armée bavaroise, enthousiasmée par !a vic-
toire, menaçait de tourner le flanc de toutes
les armées du Nord et de couper leurs com-
munications avec leurs réserves et avec la
capitale.
» La route de Paris était ouverte au
Nord à l'Est, elle était menacée et, pendant
un moment, il a semblé que la plus décou-
rageante des prévisions pessimistes allait
être justifiée, que Paris et « les portes de
)' la Franco allaient être perdus, et que
les Alliés seraient contraints à une défen-
sive qui eût rappelé les lignes de Torres-
Vedras. Les réserves stratégiques n'étaient
pas disponibles; elles se trouvaient en
Alsace, en Bourgogne et derrière Paris,
mais le temps manquait pour les amener
sur le front. « Le front devait reculer vers
elles M; telle esl.en une phrase, l'explica-
tion des événements qui se sont défoulés
entre le 23 août et le 5 septembre.
» Les Allemands, marchant à une allure
incroyable, menaçaient d'envelopper la gau-
che des Alliés; notre centre était percé sur
la Meuse; à chaque instant pouvait arriver
la nouvelle que notre flanc droit était
tourné en Lorraine et que l'ennemi était
derrière nous en Champagne. Aucun plan
stratégique longuement mûri dans le temps
de paix n'avait plus maintenant la moindre
valeur.
» H fallait battre en retraite, rapidement,
jusqu ce que les armées pussent atteindre
une ligne sur laquelle la résistance fût pos-
sible.
H Dans cette crise, le général Jon'i'3 a
montré que <' si l'heure était venue, l'homme
«ne'aisaitpasdëfautH.
« Un chef de moindre génie se fût Servi
de succès locaux, comme celui de Guise,
pour (an'e de la résistance, ou bien, opiniâ-
trement attaché à son plan primitif, eût at-
tendu les réserves qui certainement seraient
arrivées trop tard. Mais le généralissime j
français a eu le courage déjouer une partie
décisive et de démasquer môme Paris dans
sa défensive audacieuse. Il y avait encore
bon espoir, si seulement le s-énéral de Cas-
telnau pouvait garder « la porte de Nancy M
où grondait le tonnerre de grandes forces
allemandes.
« Si Castclnau n'avait pas sauvé Nancy
la bataille de la Marne elle-même aurait
pu être livrée en vain et les forces franco-
britanniques auraient pu être obligées de
s'assurer de nouvelles positions, dans la
« péninsule de Cherbourg ou dans les
Pyrénées.
"Nancy ne tomba pas; Paris ne tomba
pas.
» Nous dirons dans nos prochains articles
comment l'offensive allemande a été ar-
rêtée ».
Les AHemands au camp de Beverioo
~De MMfa COtfMpOKd'aM~
Il y a actuellement au camp de Beverloo,
de nombreuses troupes de jeunes recrues
que l'on y exerce énergiquement. Des es-
sais ont lieu journellement avec des canons
de '~5 pris aux Alliés et qui ont subi d'abord
une révision et une adaptation aux usines
Krupp.
Les Allemands ont voulu essayer au~i a
dans les bruyères de la Campine, un canon
franeao de I&5, mais ils n'en connaissent'
de ViHeneuve au nom de la commission
supérieure chargée de !a revision générale
de l'évaluation des dommages résultant de
faits de guerre.
FAITS DIVERS
t.e Temps. (Bureau central météorolo-
gique.) Lundi 21 juin. Des pluies
sont tombées sur l'ouest de la France; on a
recuciUi 44mm d'eau à Biarritz, où un orage
a éctaté, 30 à la pointe Saint-Mathieu, 20 à
BeUe-He, 8 à Nantes, 3 à Bordeaux. Ce ma-
tin, le temps est couvert et pluvieux dans
nos régions de l'Ouest et du Sud, nuageux
dans l'Est.
La température a monté sur l'ouest du
continent. Ce matin, le thermomètre mar-
quait 11° .à Stornoway, 13" à Dunkerque,
14" à Paris, Belfort, Ctermont-Ferrand, 15° à
Nantes, le Havre, 16" à Brest, l'ybn, 17" a
Bordeaux. Marseille, 19" à Lisbonne, Ma-
drid, 20" à Biarritz, 21" à Monaco, .24" à Al-
ger, 29" à Biskra.
On notait 7° au mont Meunier, 8" au
Puy de Dôme, 12" a Briangon et au fort de
Servance.
A Paris, hier, beau temps.
Au Parc Saint-Maur, ta température
moyenne, 14°8, a été inférieure de 2°2 à la
normale (17°0).
Depuis. hier, température maximum, 23";
minimum, 8".
A la tour Eiffe!, température maximum,
17"9;'minimum, 8°1.. e
Dates critiques pour juin (tirées de !a Con-
~Oissance des /emp<; par apptication de la formule
tl'Henn de ParviUe). 5-6, 13, 19-20, 26-27. Au-
cune marée importante, ce mois la plus forte
n'atteint pas )e coefficient 100.
Dates critiques pour juillet (tirées de )a Co/t
na;Ma/!ce des /<-Mps par application de la formule
d'Henri de ParviUe). 3, 10-11, 17-18, 23-24, 30.
Pas de marée atteignant le coefficient 100 du-
rant le mois,
Espions eond&mnes A mort Le
Conseil de guerre de Dunkerque vient de
condamner à mort, pour espionnage carac-
térisé et intelligence avec l'ennemi, les
nommés Emile Cauvelier et Henri Gee-
raerdt.
Ils avaient été vus, dans !a région, en
conversation secrète avec des soldats alle-
mands et arrêtés à Herseele, portant des
fusées lumineuses.
Legs patriotiques. Mme Labat, dont
le fils, avocat à Draguignan, avait été tué à
Vessincourt le 8 septembre dernier, vient
de mourir à Toulon, emportée par le cha-
grin. Elle laisse une importante fortune à
l'hôpita! de Toulon; a la viUo de Dragui-
gnan, une quinzaine de mille francs devant
être affectés à des Sociétés do gymnastique
préparant la jeunesse à !a défense de la pa-
trie vingt-cinq mille francs sont destinés à
l'érection d'un monument élevé à la mé-
moire des enfants de Draguignan morts
pour la patrie.
pas Fe pointage. Le premier obus tiré, aux
environs de CauliMe est allé tomber sur le
territoire hollandais. Le second, tiré au
champ do tir du camp de Beverloo, a éclaté
en plein dans le viMage d'Exoi, au nord de
Hasseit, en n'y causant heureusement que
,des dégâts matériels.
Depuis quelques jours sont arrivées au
camp, vingt automobiles et vingt-cinq mo-
tocyclettes biindëes. Ces machines, toutes
neuves, portent ostensiblement )a marque
bien connue F. N. E)Ies, viennent, en effet,
delà fabrique nationale d'armes de guerre
de Herstàl où les Allemands sont parvenus
à en faire eux-mêmes le montage.
La semaine dernière, de nombreux trains
sont passés par Hasseit, venant de Diest et
allant vers Liège. Us transportaient des sol-
dats, des canons et des mitrailleuses. Il y a
eu aussi plusieurs trains composés de voi-
tures de voyageurs dont les vitres étaient
coUëesde papter.Ces trains ont été aperçus
ensuite sur la ligne de la Vesdre.
Les relations économiques
austro-aHemandes
Baie, le 21 juiu. La Société allemande
Verein fur Soziaipolitik x adresse une
circulaire aux industriels allemands pour
leur demander de soumettre des proposi-
tions relatives aux relations douanières et
économiques de l'Allemagne et de l'Autri-
che-Hongrie.
Le Comité de guerre de l'industrie alle-
mande a prévenu les membres des grandes
Associations industrielles qu'ils ne devaient
pas répondre à ces sortes de demandes,
mais se borner à envoyer leurs remarques
au secrétariat des Associations indus-
trielles.
Morts au champ d'honneur
Le 5 avril, à l'attaque du bois de Pareid, a
été tué M. AugustinRouget, âgé de vingt
et un ans, sous-heutenant au. d'infan-
terie, élevé de deuxième année de l'Ecole
normale supérieure, licencié ès lettres, cité
à l'ordre du jour de l'armée du 21 avril
;'JoMr/;a/ o/)e;e/ du 12 juin 1915, page 3827.)
Le transfert du cercueil
du lieutenant Warneford
Le cercueil du lieutenant aviateur War-
neford a quitte Paris ce matin par le train
de Dieppe partant de la gare Saint-Lazare
à 8 h. 55. Un fourgon a amené de Versailles
le cercuei), qui disparaissait sous les Heurs;
il fut place sur le quai de la voie 27, où de
nombreux officiers et membres du corps
aéronautique anglais sont venus saluer la
dépouille de leur infortuné camarade.
Les honneurs militaires ont été rendus
par un détachement de soldats anglais.
Le corps a été ensuite transporté dan~un
fourgon spécial placé en tête du train.
Les Réfugiés du Nord
de l'arrondissement
de Valenciennes
En réponse à de nombreuses demandes de
renseignements, M. Wignolle, président de
l'OEuvre des Réfugiés du Nord (arrondisse'-
ment de Valenciennes), nous prie de dire que
la correspondance peut lui être adressée au
jPc/ JowMa/, rue Cadet, où une saiïe est~
la disposition des réfugiés, ou à son domi-
cile personnel, 34, rue Eugëne-FIachat.
L'ambulance démontable
du docteur H. de Rothschild
Le directeur général du service de santé,
délégué par le ministre de la guerre, a vi~
site cet après-midi l'ambulance chirurgicale l,
sous baraques démontables oR'erte au dé-
partement
Cette formation sanitaire est en ce mo- I
ment installée sur un vaste terrain vague,
rue Lecourbe. Elle se compose de deux
salles pourvues chacune de vingt-cinq lits,
de pavillons destinés à deux médecins et à
un chirurgien, d'une salle de pansement,
d'une salle de chirurgie, de cuisines et de
tentes pour les infirmiers.
Trois accidents de tramways.
Deux tramways de t'Est-Parisien sont en-
trés en coliision, hier après-midi, vers trois
heures, route de Flandre.
De nombreux voyageurs ont reçu des
contusions trois ont été assez grièvement.
blesses.
A la même heure, une autre collision de
tramways se produisait à l'aiguillage de la
rue de la Mairie, à Ivry, entre un tramway
de la porte d'Orléans et un tramway de Vi-
try. L'avant d'une des voitures a été abîmé
et qu,atre voyageurs ont été assez griève-
ment contusionnes.
Enfin, vers sept heures du soir, à la hau-
teur du numéro 133 du boulevard Saint-
Crermain, à Paris, deux tramways, le 178
avenue Henri-Martin-gare de Lyon, et le 628
La Villette-Saint-Sulpice,sont entrés en col-
lision. II y eut sept blessés.
Les bijoux de Pâquerette.-Mohamed
Menadji, Algérien, était tombé éperdument
amoureux d'une jeune et jolie chiubnniere,
Pâquerette D. rencontrée un jour sur la
place d'Italie. Pour prix des complaisances
que l'Algérien lui demandait, Pâquerette
exigea un bijou.
Menadji se souvint alors qu'un de ses
amis, Abd et Arhoum, possédait une bijou-
terie boulevard de la Gare. H s'y rendit et
y déroba trois bagues qu'il offrit à Pâque-
rette. Puis il s.'en fut. avec elle achever la
soirée dans un cinéma.
Mais le hasard voulut qu'Abd el Arhoum,
sa journée finie, allât lui aussi à ce même
cinéma. Il reconnut aux doigts de Pâque-
rette les bijoux qui lui avaient été volés
l'après-midi, et appela des agents.
La pauvre Pâquerette dut, en pleurant.
restituer les bijoux, et son indélicat amou-
reux fut envoyé au Dépôt.
~iscFî.ox-.ocmB
De Petrograd on annonce Ja mort du compo-
siteur de musique Serge Taneof, pianiste célèbre
et ancien directeur du Conservatoire de Mos-
cou.
On écrit de Home que tes funérailles de
S.Kxc.)e prince Camillo Hospig)iosi, commandant
de la garde noble papale, viennent d'être ce)e-
brées en i'egUse Saint-Théodore, en cette ville,
devant une assistance très nombreuse.
On y remarquait, en dehors des membres de
la famille menant !e deui), les membres du
corps diptomatique près le Saint-Siège, les
gardes-nobles, prince et princesse di Trabia,
marquis et marquise della Gandara, prince Co-
lonna di Stig)iano, princesse de Viggiano, prin-
cesse d'Ascoti, comte et comtesse Antonetii,
comte et comtesse de La Vinaza, comte et com-
tesse de San Séverine, prince et princesse Lan-
ccUotti, comte Primoli, marquis et marquise*
Sermppi, marquis et marquise Vicentini, prince
Buoncompagni, etc.
Nous apprenons du commissaire gênerai du
Canada qu'un service funèbre pour les Cana-
diens tombes au champ d'honneur, en France et
tallé et prêt & fonctionner en un jour et
demi.
Le docteur Henri de Rothschild a pourvu
la salle de chirurgie de fort ingénieux ap-
pareil de son invention pour la stérilisa-
tion. de l'eau et pour l'éclairage.
Le directeur du service de santé a pris,
au nom du ministre, possession de l'ambu-
lance, qui va cette semaine être dirigée sur
le fronts-
4t&
I~ CHEZ LES NEUTRES
La Réponse aiïemande
à !a note américaine
Londres, le 21 juin. Le correspondant
du Daily C/
note américaine contenant un semblant de
concession suffisant pour que le gouverne-
ment de Washington puisse l'accepter, au
eas où il serait djsposé à se dégager de sa
promesse de ne négiiger aucune parole ni
aucun acte pour assurer la sécurité des
vaisseaux neutres et la vie des non-combat-
tants.
On est en train de rédiger cette réponse
qui sera revue par le kaiser.
En attendant, l'Allemagne prépare avec
soin l'esprit des Américains à une insistance
allemande en faveur des méthodes sous-
marines de l'Allemagne.
En Norvège
LA NEUTRALITÉ L'ATTITUDE DE LA FRAKCE
Christiania, le 31 juin.–Le journal A'on~s-
~e/'g' 7:e!e/:Halbor Stern, un article où l'on relève le
passage suivant
« Chacun sait qu'on a exagéré chez nous
la neutralité jusqu'à voir une insolence et
une témérité dans ie fait de dire librement
ce qu'on pense de la conduite des nations
belligérantes.
Cependant, on a osé de temps a autre
porter de graves accusations contre cha-
cune d'entre elles, à une exception prés.
Personne n'a pu faire à la France le moin-
dre reproche.
Durant la'guerre, elle s'est montrée
grande aux yeux de tous, noble, chevato-
resque, comme il convient à )a première
nation du monde dans le domaine de la ci-
vilisation. Cette noblesse, dont par avance
chacun des ennemis de la France médi-
sait, a été comme une tueur au mitien
des horreurs de la guerre et a comblé de
joie ceux qui ont toujours aimé et respecté
le nom glorieux de cette grande nation. a
Dans !e grand-duché de Luxembourg
(De Ko~e eo~g~o/:e!a/)
Un article du journal Ge/'mfM/a nous re-
vèle où vont les sympathies des habitants
du grand-duché de Luxembourg-. La feuille
allemande publie ce qui suit
« D'après une statistique de la Z.H.rem&uy-
française et ont été conduits à Bayonnc.
Lorsqu'ils furent diriges vers le front, des
acc)amations formidab!es retentiront à leur
passage dans les viHes. A Bordeaux, l'en-
thousiasme fut particutiërement bruyant. »
Et la Ge/'mMt'a gémit, s'indigne et me-
nace
« Le grand-duché de Luxembourg, écrit-
c)Ie, cette terre allemande qui, autrefois,
donna des empereurs à l'empire d'A))e-
magne, envoie donc le quart de sa poputa-
hon mâ!o en 6tat de porter les armes faire
!a guerre contre nous. Secrètement, la jeu-
nesse abandonne le pays pour aUer rejoin-
dre notre ennemi héréditaire u ann de
cueiHir des fauriers dans une tu!te fratri-
cide en guerroyant contre nous au t-ervice
d'unorace étrangère. C'est une honte! Et
pendant ce temps, le gouvernement )uxem-
bourgeois proctame sa neutralité. S'il 6 ait
vraiment neutre, il aurait dt) en tout cas
savoir prévenir df tels faits. Mais l'indé-
pendance du grand-duché ressemble à un
« œuf vide M.
LA SANTÉ DU RO! DE GRÈCE
Athènes, le 21 juin. Le roi a passé une
nutt tranquille.
Température, 36<'6; pouls, 102; respira-
!t)onj.30.
en Belgique, aura !ieu-en !'eg)ise de la Made-
leine,le mercredi 23juin, a dix heures.
On est prié de considérer le présent avis
comme une invitation.
On nous annonce )a mort de M. Charles De-
machy, banquier, décédé avenue d'Iena, 23, à
l'âge de trente-six ans. Les obsèques auront lieu
mercredi 23 courant, à dix heures précises, en.
l'ëg!ise Saint-Pierre de ChaiUot, où l'on se reu-
nira. U ne sera pas envoyé de lettres d'invita-
tion. Ni ueurs, ni couronnes.
T~é~re~
En l'honneur de Saint-Cyr.
La matinée de mardi, a la Porte Saint-Martin,
s'annonce comme un magnifique succès. Le
Prés.ident de la Rëpubuquo a retenu sa loge et
fait un don de mille francs. Tous les ministres
et nombre de personnalités parisiennes ont re-
tenu leurs p)aces. Il reste à peine une dizaine
de fauteuils et deux ou trois baignoires.
Mme Suzanne Desprës a bien voulu accepter,
au dernier moment, de dire une poésie inédite
d'Henry BataiHe.
MUc Madeleine Roch a répète E/! GUM/ et /M
A~c/Mf! /a~o~M, avec les tambours et )es
clairons de la garde.
M. A)bert Lambert et Mme Odette Lvssan ont
répète dans le décor Veillée de Na;n<-Cuy-,
t'acte vibrant de René Fauchois.
La spirituelle revue de Rip, le T'o/np/ie de
Soi~-Ct/r, est tout a fait a point. Mi)e Brunlet,
de i'Opéra-Comique, a accepte de remp)acer au
pied ievé sa camarade Davelli, indisposée. Un
autre artiste s'étant récusé au dernier moment
Ripa décidé déjouer le rô)c iui-mëme.Les cos-
tûmes sont tout a fait réussis.
Uétait intéressant te programme, orné d'un
beau dessin en coufeura, de Job, contiendra les
poésies des Saint-Cyriens morts au champ
d'honneur.
L'œuvre de l'Art et de ta Femme donnera
Iejeud[2.tjuin, à doux heures~ et demie, à la
salle Gaveau, rue de La Boétie, un ~rand et
beau concert en faveur ues Mutilés de la guerre
avec to concours de maîtres tels que Théodore
Dubois et André Wormser, et d'artistes renom-
més comme Lyse Oiarny et Alice Daumas, de
l'Opéra:.fuies Jtansenet'ta chorate de Rerms;
PaiDard, do rOpëra-Comiquc, et Lancurance'
de l'Opéra Eugène Gigout et G. Wi)taume, etc.
Mme Amen, directrice généraio de ) œuvre de
l'Art et de la Femme, parlera de cette œuvre si
utile dans une causerie qui précédera le concert.
i: ..r
SENAT
La commission des finances
La commission s'est réunie cetapres-
midi, a~quatro heures, sous la présidence
de M. i~eytra). M. Devei)e a manifeste le
désir de donner sa démission do rapporteur
delà question des viandes frigorifiées.
S'il ne consent pas a revenir sur sa déci-
sion, un nouveau rapporteur sera nomme
au cours de cette séance.
M. Vivian!, président du Consoi!, ne
pourra recevoir mercredi prochain, 23 juin.
INFORMATIONS FINANCIÈRES
Obligations Saint-Louis San Francisco
5 0/0 Gênerai Lien. L'Onicc national
des Valeurs mobilières informe par circu-
taire les obtigataires Saint-Louis San Fran-
cisco 50/0 Gênerai Lien désirant participer
à la réorganisation qu'its doivent envoyer
d'urgence leurs titres et leurs pouvoirs en
Amérique.
Briansk. Le dividende sera fixé a
9 roubles, au !icu de 8 roubles l'an der-
nier.
A :L. A E 0 TJ E
Marcitë calme et. lourd. Le 3 0/0 est a 71 30, !e 3 1/2 0/0 est soutenu à 91 3~
L'Extérieure espagnole ilechit a 84 75; le Turc reprend à 63 50. Le Rio Tmto
est a 1,590.
RENTES ET ACTMNS FO~DS ÉTRANGER; °~
An comptai Au compta
AU comptant Au comptant
A 0/0 perpétue! JMiss.~U~ 7t40 7130 Argentfn40/0t900. 7850 50 7825
3?~oTa~i~; j se 79 'e~ ,8'o 50 00
4A t; 2 0;0 amortiss i6 :aai. 91 30 !i1 3~ Duite priviléglée 78 50 78 901
~M~°~ 438:: fta~ ~1 0/D ;,0
Irlaroc 4 0/0 1914, 438 4aa Itatien 3 1/2 O10. 74 ïa
Obtig.Tunisiennes30/Ot8~2. 358.. 3ad.. Japona)s40/0)nn~ 70 -~o"
TonKtn 2 t/2 0/0. 69.. 6~uo &0'f))on~ oo~n
tndo.cnmo 3 0/0 IHOtt. 360.. 3b0.. Russe consottde40/o'i9[)i" 76 7550
BnnnuedeFranc. 4580 ..4SCO.. ~O~O~as"
Banque de France 4580 4GG0 3 D)0 1896. 59 90 'l'
Banquod'Atgërie.2. {,00)906" a?~
BanquedeParisctdes Pays-Bas.! tiaS 8Uj 'ti/20/0)9nq" K? 81 90
Compagnie a)gôncnne.t00j~u!0t0.. Dette ottomane uniffëp~n;n"" R~ rQ~
Compagnie algérienne 100~ uu IOtO Dette ottomane unipiée 4 0)0 G3 15 G3 501
Comptoir nationa) d'escompte. UttoMansO~co~da~ 3M ''°
Crédit Foncier de Franca izO 72b Obli!j. 1 L)ouaiias 320
CréditFoncierdet-ranca. 720.. 72~ Ubttuuoan~ ~on" a.
CreditLyonnais. i0~ tOji ~ouanus. 320.. 32b
CréditLyonnais.it0,t 10U (ELIGATIO,Và 3
Crédit mobilier français. -to8 tELIGATiû.O
SociéidGenerate. b00. Vitie de paris !865 ';9R ~0~
Banquetraneaise. ~1. 'is7Î:
8
Est. sla L05 a 18982 0/0 336 339
~-Medi~ ~0 ~~S: ~56 223 75
Lyon-Méditerranea IuzO ,.i10t5 ibil-) 3 UlU 222 50 223 75
Midi, 1 uzo 1025 0" F ¡-
Nord. iJëU ~3 0 Fonciéres 187930/0. 483 485.,
Nord.t.j_o~ Foncières t879 3 0/0. 483 485
Orieans. t'95..n9.. t8852600/b" 361" 36)"
O~st. 73b.. 7.7. ~SOO~ 387:: 384::
111 110 190330/D. 414,75 7!) 415,.
T.ansat!anttque(ord.). )n.. no ~33~6/b" 425'" 4~
Tmnsatiantique (Ord,). 11 t 110 Communales 18921,12 0)0. 425 425
Mëtropoiitain. 4~0.. 440 Communies t892 2 600/0" 3H7" ~:n
Kotd-Sud. )08.0 )0j ]8if92.600/0"" ~q" ~~° 111~
Omnibus. 4.8.. 4b8 !b063o/o' ~.n 1~~
Omnibus. 4n8 408 18U6 3 u10. 412 5g 412 25I
Botéo. 648.. 6tj tiit2.o/U. a)] I.
Penarroya. t3~0..fd90 2U.. 2t2..
43~ 4~ ~30~ouv"
Suez. 4335 4d75 3 0i0 nouv. 367 366 5~
~T~ 2~" ~on: 364.6 36450
Gac d~ ra Midt~o'O ''o"v. 360.. 3EO..
UttionotPhenixespagno). 295. -30/0'noHv" ~î"
Banque duMexiquo. 335.. ~t Kord50;0,serieE" A-?"
BanqueO~omane. 4/5.. 4.0.. -4uus~D" i~"
Nord-~spagne. 3,0.. 35< -300nouv ~~n
Briansk. 320.. 3~0.. Ori<-ans300 ~~°
Rio-Tinto. 15d0 1590 0. 37250 374
Hio-Tinto.1590.. ~Odv: ~250 3?4::
21)2 U,'U. 340 338
AciëriesdetaMarino. )70P..Creusât. )820..t82b.. -'0/OUMv. ~~S
MARCHÉ EN BANOU3 1345 1341 BOURSE bB LONDRES (18 juin)
Bahou. !345.. ]34t -====-
CapeCopper. ~3i,0 87.. Hecedent~ VALEURS ET FONDS D~[er
Cape Cbpper.I R3 5U S7 > D.raler
Cuariered. 1 15 25 _UCiwu iniernationaux coae
Chartered. Jo25 f.Lnr. ) internationaux cM-
Crown Mines. !.8.. n750 -1.
Ce Beers (Préférence). S48. cf!Q«e
Ordinïtra). 305.. N04.. °°~'°""S'a!sConso)fdë2t/2 66]/2
EastRandProprietary. 40.. 39.. ~E?~°"saris. 903/4
Ordinatral 305 ~04 90 1)2 daponais 1 2 i seri 90 3)4
FerreiraDeep. 54. ~È'starn. 40t/4
FerreiraDeep. 54 r· · 26 3/4 South castérn Déf. 26 Sj4
Gotdfieids. 3750 ~~t SouthtasternDef. 26~4
Hartmann. 366. °S Ateinson. ]o4~8
Jagersfontein. 73.. 77.. Sanadianpacific. t607~8 8
Jagersfontein. 73 77 'C)'8 923ork e entrai 160 7/B
j.enaCotdfieids. 4450 46 ~w-Contraf. 92
Lianosoff. 323.. 324 S65/8 ~ensytvan.a.
Llanosoff. 323 324 55 1;4
Mattzoffmo~eues). 48~. 48t:: ~9. 75)2
Ptatine. <42 442 ~S/8 SouthernPacific. 9?,~
RandMines. ) t.2.,ti ]2'h0 '343.4 Utnon.-aciftc. <~
[,latine *l î42 442 134 3.4 ~Uiii0ii 'acl'fle 133
Spassky. :6f M 6t'50 3- S~so-Asiatic. ~~3,
Spassky 61 50 61 50 46 .) Noyai Durclr 4 13116
Ta~ro~ 3~~ ~32~
Taganrog 350 4 ï1/16
Tharsts 152 ,i0 151 423/32 DLT.tUS iCC.nataa I 45dli6
n4? 50 ~7 83 ~4 Cui.r~
Toula 14Î 1137 83 1/4 Cuivre 81 3i4
Utan eopper~ 375 371 50 1G8 -tain 168 1/2
~3:: '43~ '25~4~
r Demain mardi, a quatre heures, sa!)e Ga-
vcau, matinée musicale organisée par La
Trompette x quatuor Hayot-Hckkin~, avec )<*
concours de Mme GabrieUe Gi)!s, MM. Wii) r,
Hayot, A. Hekking, Bernard, Tintot, G. Poutci,
Ad. Soyer, au bcneftce de i'œuvrc du < Secours
en Atsace-Lorraine Billets de 2 à 8. fr., a )
satte, chez MM. Durand, editcu)', et A. Dan-
delot, 83, rue d'Amsterdam. (Teteph. Gut. ]3-25.
PBMB~E CES mms
du 21 Juin 1915
FR/tA~5(. h.). Reiùche.
OP~RA.CO~/(?t/~(. h.).– Reiache.
V~t/DBV~LB (8 h. 1/2). Nouvelle Revue
antiboche.
C~Z.yR/Qt/JB (8 h.). Le Contrôler
des Wagons-Lits.
?~J6ATRB~~RA~-BB~A~Z)y(. h.).
Retache.
e
RE~VA~t~CB (8 h. !/4). Monsieur chasse:
r~~r~B ANTOINE (.h.). Relâche.
PA~A~~OVAL(.h.).-Re]:jche.
ORA~D-GMOA~OL (8 h. 3/4). Depuis six
mois. La Voiture versce. La Grin'e.
Apres nous.
JARDIN des TUILERIES (15 h. 3/4~ Concert
symphonique et vocal. Orchestre aymph. de 40
exee.dirige purM.S.-M.Bovy. PI.: L10,0.55,0.30.
PO~~B~-BBRO~~ (8 h. ]/2). Sous les Dra~.
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Midi 30;0. 375 375
!a Compagnie de Saint-Gobain,~et le frère
du docteur Recamier.
Le soldat Pierre-Marie LeteIIier. B!essë
au début de la campagne, il venait d'être
cité à Fordre du jour. Pierre-Marie Letel-
lierëtaiHefHsdeM.VictorLeteHier,
GUERRE ET MARINE
Citations à l'ordre du jour do l'armée
Le Jowna~ o/c;'e/ publie ce matin une
liste de citations & l'ordre du jour de l'ar-
mée parmi lesquelles nous relevons les sui-
vantes
L'équipe télégraphique du 15" bataiiïon
do chasseurs et son chef, le sergent Louis
NoyeHe, numéro matricule 2268.
« Le 30 avril, sous un bombardement vio-
lent, ont assuré leur service avec le plus
grand calme jusqu'au moment où ils furent
ensevelis sous !es deco.mbres de leur abri
par l'explosion d'un obus n'ont cessé de
donner les plus beaux exemples de courage
et d'abnégation depuis le début de la cam-
pagne. j)
Casimir Fayard, caporal au 47" bataillon
de chasseurs, matricule 2930.
« Exemple de bravoure et de dévouement;
sonnant lui-même la charge avec un clai-
ron rp massé sur le champ de bataille, a
enlevé son escouade à l'assaut d'une tran-
chée et, maigre les î~attes traversant son
clairon et son béret, s'est précipité en furie
sur Fennemi, réussissant à dégager onze
blessés tombés entre ses mains. j)
Henri Desmougins, chasseur au 18~ba-
taillon de chasseurs, matricule 3429.
« Toujours prêt à marcher dans les mis-
sions dangereuses, est allé, le 19 avril, de
sa propre initiative, reconnaître une tran-
chée ennemie a plus de 200 mëtres'ën avant
de sa compagnie la trouvant inoccupée,
s'y est installé pour mieux observer l'en-
nemi/a tué un Allemand qui venait occuper
le poste et ne s'est replié que sous un feu
des ptus viotents de grenades. )).
Goleret, brigadier au 12<= régiment de
chasseurs.
'< Séparé de son escadron, le 24 avri!, au
cours d'une attaque violente et inopinée do
l'ennemi, a, par son énergie et son esprit de
décision, rallié environ 150 hommes d'un
régimentd'infanteriedonties gradésavaient
été tués ou blessés, a gardé le commande-
ment jusqu'à ce qu'il ait pu le remettre à
un gradé do ce régiment et a continué de
combattre avec cette troupe jusqu'au len-
demain, où il put rejoindre son propre ré-
giment. ')
Eugène Gallois, chasseur de 2" classe au
29' bataillon de chasseurs, matricule 3898.
« Est sorti de la tranchée en plein jour
pour aller chercher un blessé couché de-
puis cinq jours à 50 mètres du réseau alle-
mand, faisant preuve du plus grand courage
et du plus grand dévouement, u
à,
DERNIÈRE HEURE
La Guerre Européenne
COMMUNIQUÉ
~b/C! /e /ea~e eftt commHn~Më o/y?et'e/
~5/!e:t~CS
Dans le secteur au nord d'Arras, nous
avons réalisé de nouveaux progrès vers
Souchez, en enlevant plusieurs tranchées
et en nous rapprochant du nord-ouest du
viiïage.
Lutte d'artillerie toute la nuit.
Près de Dompierre (ouest de Péronne)
une attaque ennemie précédée de l'explo
sion de trois fourneaux de mine a été
arrêtée net par nos feux d'artillerie et
d'infanterie,
Sur les Hauts-de-Meusc, dan~ le secteur
de la tranchée de Catonne, nous avons
maintenu tous les gains d'hier en dépit
d'une contre-attaque d'une extrême vio-
lence à quatre heures du matin.
En Lorraine, près de Reillon, nous
avons poursuivi nos avantages. Toute la
première ligne ennemie a été enlevée par
nous sur un front de 1,500 mètres. A la
Hn de la journée, une forte colonne enne-
mie a essayé de contre-attaquer elle a été
dispersée. Nos reconnaissances sont par-
venues à proximité de ChazeUes, Gon-
drexon, Les Remabcis, l'ennemi ayant
abandonné le terrain de la lutte. Tous les
boyaux allemands que nous occupons sont
pleins de cadavres. Nous avons fàit une
vingtaine de prisonniers.
Dans la région du Bonhomme, nous
avons pris d'assaut l'éperon Est du cal-
vaire du Bonhomme, progressé sur les
côtes voisines et atteint les lisières du
village du Bonhomme.
Dans la vallée de la Fecht, nous pro-
gressons toujours. Nous avons dépassé le
cimetière de MetzeraL
Le combat corps à corps se poursuit au
Sud-Ouest où nous avons également ga-
gné du terrain eh faisant cent cinquante
prisonniers, dont quatre officiers et. onze
sous-officiers.
LES OPÉRATIONS
LES AUJÉS COMTRE LES TURCS
Aux Dardanelles
Athènes, le 21 juin. Selon des rensei-
gnements venant de Tenedos, l'escadre
altice a bombardé vivement ces deux der-
niers jours les positions turques des Dé-
troits. Les contingents angio-français con-
tinuent de recevoir des renforts importants
(~y~cc des .Ba~MMS.)
CHEZ LES BELLIGÉRANTS
Les exploits de t'armée française
Londres, le 21 juin. Le ?':m<'scom-
mence ce matin la publication d'une impor-
tante série d'artictessur« !es grands exploits
de i armée et delà nation françaises pen-
Mnt les premières phases de la guerre~.
Le promer article fait ressortir le terri-
de problème devant lequel se4t'
AHier (Roger), sous-lieutenant au II* ba-
taillon de chasseurs.
courager ses chasseurs avec la plus remar-
quable énergie. »
M. Roger Allier est le fils du professeur
honoraire de l'Université de Paris.
Le contre-amiral de Marliave est nommé
au commandement du port de Toulon.
Le contre-amiral Ytier est nommé à l'em-
ploi de major général de la marine à Tou-
lon.
Sont nommés
Au grade decontre-amiraL MM. les capi-
taines de vaisseau Sagot-Duvauroux et Sa-
laûn
Au commandement du croiseur Cuirassé
jK7<~M', le capitaine de frégate Renard
Au commandement du croiseur cuirassé
Du/)/e!c, le capitaine de frégate Chopard
Au grade de capitaine de vaisseau, le ca-
pitaine de frégate Dumorle
Au grade de capitaine de frégate, le lies-
tenant dé vaisseau Bréart de Boisanger.
NOUVELLES POL!T!QUES
La permanence du Parlement
Le groupe socialiste du Parlement, dans
sa dernière réunion, à laquelle assistaient
MM. Jules Guesde et Sembat, a adopté la
résolution suivante
Le groupe adopte à l'unanimité le principe de
la proposition Moutet affamant la nécessité de
la permanence du Parlement, dépositaire de la
souveraineté nationale, devant exercer sans in-
terruption son pouvoir de contrôte et d'initiative
par le maintien de son activité sous toutes ses
formes, séances pubiiques, réunions de commis-
sions, missions, détégations, etc., décidant de
s'opposer devant le Parlement à toute proposi-
tion de clôture, d'ajournement de la cession, se
prononçant contre toutes vacances parlemen-
taires.
La commission de résolution donnera la for-
mule définitive à la proposition Moutet.
La publication des listes des morts
M. Ferdinand Buisson, président' <}e la
Ligue des droits de l'homme, avait demandé
au ministre de la guerre, ainsi que nous
l'avons rapporté, de faire publier ia liste
officielle de nos morts, blessés et disparus.
Le ministre de la guerre vient de répon-
dre à M. Buisson que cette publication n'ap-
paraît point, pour le moment, nécessaire a.
< L'opinion n'a témoigné d'aucune impa-
tience, ajoute M. Millerand; vous voulez
bien constater vous-même sa '< sérénité hé-
roïque M. Une initiative prématurée pour-
rait, au contraire, au moment où nous
sommes, servir de prétexte à des discus-
sions inopportunes. M
Le JoM'Ho/ o/y?c!e/ a pubHé ce matin le
rapport général sur les méthodes d'évalua-
tion desdommages, présenté par M.Hébrard
néralissimc Joffre, le dimanche 23 août au
soir. En voici un extrait:
«Ce jour-là, te général Joffre dut faire
face a ]a situation la plus critique que son
pays eût connue depuis Sedan. L'avalanche
allemande était alors lancée contre la ligne
de Sambre-et-Mcuse, et elte s'affirmait beau-
coup plus formidable que ne l'avaient
escomptée les plus fortes prévisions. La
droite allemande, sous le commandement
des généraux von Kiuck et von Bulow; dont
les forces étaient estimées à six corps d'ar-
mée au maximum,on comptait neuf.Namur
était tombée, ses forts réduits en cendres.
Une armée inattendue, celle des Saxons,
commandée par te général von Hausen,
avait forcé la Meuse et percé le centre des
Alliés.
H Les forts de la frontière étaient devenus
inutiles, et pendant ce temps, en Lorraine,
l'armée bavaroise, enthousiasmée par !a vic-
toire, menaçait de tourner le flanc de toutes
les armées du Nord et de couper leurs com-
munications avec leurs réserves et avec la
capitale.
» La route de Paris était ouverte au
Nord à l'Est, elle était menacée et, pendant
un moment, il a semblé que la plus décou-
rageante des prévisions pessimistes allait
être justifiée, que Paris et « les portes de
)' la Franco allaient être perdus, et que
les Alliés seraient contraints à une défen-
sive qui eût rappelé les lignes de Torres-
Vedras. Les réserves stratégiques n'étaient
pas disponibles; elles se trouvaient en
Alsace, en Bourgogne et derrière Paris,
mais le temps manquait pour les amener
sur le front. « Le front devait reculer vers
elles M; telle esl.en une phrase, l'explica-
tion des événements qui se sont défoulés
entre le 23 août et le 5 septembre.
» Les Allemands, marchant à une allure
incroyable, menaçaient d'envelopper la gau-
che des Alliés; notre centre était percé sur
la Meuse; à chaque instant pouvait arriver
la nouvelle que notre flanc droit était
tourné en Lorraine et que l'ennemi était
derrière nous en Champagne. Aucun plan
stratégique longuement mûri dans le temps
de paix n'avait plus maintenant la moindre
valeur.
» H fallait battre en retraite, rapidement,
jusqu ce que les armées pussent atteindre
une ligne sur laquelle la résistance fût pos-
sible.
H Dans cette crise, le général Jon'i'3 a
montré que <' si l'heure était venue, l'homme
«ne'aisaitpasdëfautH.
« Un chef de moindre génie se fût Servi
de succès locaux, comme celui de Guise,
pour (an'e de la résistance, ou bien, opiniâ-
trement attaché à son plan primitif, eût at-
tendu les réserves qui certainement seraient
arrivées trop tard. Mais le généralissime j
français a eu le courage déjouer une partie
décisive et de démasquer môme Paris dans
sa défensive audacieuse. Il y avait encore
bon espoir, si seulement le s-énéral de Cas-
telnau pouvait garder « la porte de Nancy M
où grondait le tonnerre de grandes forces
allemandes.
« Si Castclnau n'avait pas sauvé Nancy
la bataille de la Marne elle-même aurait
pu être livrée en vain et les forces franco-
britanniques auraient pu être obligées de
s'assurer de nouvelles positions, dans la
« péninsule de Cherbourg ou dans les
Pyrénées.
"Nancy ne tomba pas; Paris ne tomba
pas.
» Nous dirons dans nos prochains articles
comment l'offensive allemande a été ar-
rêtée ».
Les AHemands au camp de Beverioo
~De MMfa COtfMpOKd'aM~
Il y a actuellement au camp de Beverloo,
de nombreuses troupes de jeunes recrues
que l'on y exerce énergiquement. Des es-
sais ont lieu journellement avec des canons
de '~5 pris aux Alliés et qui ont subi d'abord
une révision et une adaptation aux usines
Krupp.
Les Allemands ont voulu essayer au~i a
dans les bruyères de la Campine, un canon
franeao de I&5, mais ils n'en connaissent'
de ViHeneuve au nom de la commission
supérieure chargée de !a revision générale
de l'évaluation des dommages résultant de
faits de guerre.
FAITS DIVERS
t.e Temps. (Bureau central météorolo-
gique.) Lundi 21 juin. Des pluies
sont tombées sur l'ouest de la France; on a
recuciUi 44mm d'eau à Biarritz, où un orage
a éctaté, 30 à la pointe Saint-Mathieu, 20 à
BeUe-He, 8 à Nantes, 3 à Bordeaux. Ce ma-
tin, le temps est couvert et pluvieux dans
nos régions de l'Ouest et du Sud, nuageux
dans l'Est.
La température a monté sur l'ouest du
continent. Ce matin, le thermomètre mar-
quait 11° .à Stornoway, 13" à Dunkerque,
14" à Paris, Belfort, Ctermont-Ferrand, 15° à
Nantes, le Havre, 16" à Brest, l'ybn, 17" a
Bordeaux. Marseille, 19" à Lisbonne, Ma-
drid, 20" à Biarritz, 21" à Monaco, .24" à Al-
ger, 29" à Biskra.
On notait 7° au mont Meunier, 8" au
Puy de Dôme, 12" a Briangon et au fort de
Servance.
A Paris, hier, beau temps.
Au Parc Saint-Maur, ta température
moyenne, 14°8, a été inférieure de 2°2 à la
normale (17°0).
Depuis. hier, température maximum, 23";
minimum, 8".
A la tour Eiffe!, température maximum,
17"9;'minimum, 8°1.. e
Dates critiques pour juin (tirées de !a Con-
~Oissance des /emp<; par apptication de la formule
tl'Henn de ParviUe). 5-6, 13, 19-20, 26-27. Au-
cune marée importante, ce mois la plus forte
n'atteint pas )e coefficient 100.
Dates critiques pour juillet (tirées de )a Co/t
na;Ma/!ce des /<-Mps par application de la formule
d'Henri de ParviUe). 3, 10-11, 17-18, 23-24, 30.
Pas de marée atteignant le coefficient 100 du-
rant le mois,
Espions eond&mnes A mort Le
Conseil de guerre de Dunkerque vient de
condamner à mort, pour espionnage carac-
térisé et intelligence avec l'ennemi, les
nommés Emile Cauvelier et Henri Gee-
raerdt.
Ils avaient été vus, dans !a région, en
conversation secrète avec des soldats alle-
mands et arrêtés à Herseele, portant des
fusées lumineuses.
Legs patriotiques. Mme Labat, dont
le fils, avocat à Draguignan, avait été tué à
Vessincourt le 8 septembre dernier, vient
de mourir à Toulon, emportée par le cha-
grin. Elle laisse une importante fortune à
l'hôpita! de Toulon; a la viUo de Dragui-
gnan, une quinzaine de mille francs devant
être affectés à des Sociétés do gymnastique
préparant la jeunesse à !a défense de la pa-
trie vingt-cinq mille francs sont destinés à
l'érection d'un monument élevé à la mé-
moire des enfants de Draguignan morts
pour la patrie.
pas Fe pointage. Le premier obus tiré, aux
environs de CauliMe est allé tomber sur le
territoire hollandais. Le second, tiré au
champ do tir du camp de Beverloo, a éclaté
en plein dans le viMage d'Exoi, au nord de
Hasseit, en n'y causant heureusement que
,des dégâts matériels.
Depuis quelques jours sont arrivées au
camp, vingt automobiles et vingt-cinq mo-
tocyclettes biindëes. Ces machines, toutes
neuves, portent ostensiblement )a marque
bien connue F. N. E)Ies, viennent, en effet,
delà fabrique nationale d'armes de guerre
de Herstàl où les Allemands sont parvenus
à en faire eux-mêmes le montage.
La semaine dernière, de nombreux trains
sont passés par Hasseit, venant de Diest et
allant vers Liège. Us transportaient des sol-
dats, des canons et des mitrailleuses. Il y a
eu aussi plusieurs trains composés de voi-
tures de voyageurs dont les vitres étaient
coUëesde papter.Ces trains ont été aperçus
ensuite sur la ligne de la Vesdre.
Les relations économiques
austro-aHemandes
Baie, le 21 juiu. La Société allemande
Verein fur Soziaipolitik x adresse une
circulaire aux industriels allemands pour
leur demander de soumettre des proposi-
tions relatives aux relations douanières et
économiques de l'Allemagne et de l'Autri-
che-Hongrie.
Le Comité de guerre de l'industrie alle-
mande a prévenu les membres des grandes
Associations industrielles qu'ils ne devaient
pas répondre à ces sortes de demandes,
mais se borner à envoyer leurs remarques
au secrétariat des Associations indus-
trielles.
Morts au champ d'honneur
Le 5 avril, à l'attaque du bois de Pareid, a
été tué M. AugustinRouget, âgé de vingt
et un ans, sous-heutenant au. d'infan-
terie, élevé de deuxième année de l'Ecole
normale supérieure, licencié ès lettres, cité
à l'ordre du jour de l'armée du 21 avril
;'JoMr/;a/ o/)e;e/ du 12 juin 1915, page 3827.)
Le transfert du cercueil
du lieutenant Warneford
Le cercueil du lieutenant aviateur War-
neford a quitte Paris ce matin par le train
de Dieppe partant de la gare Saint-Lazare
à 8 h. 55. Un fourgon a amené de Versailles
le cercuei), qui disparaissait sous les Heurs;
il fut place sur le quai de la voie 27, où de
nombreux officiers et membres du corps
aéronautique anglais sont venus saluer la
dépouille de leur infortuné camarade.
Les honneurs militaires ont été rendus
par un détachement de soldats anglais.
Le corps a été ensuite transporté dan~un
fourgon spécial placé en tête du train.
Les Réfugiés du Nord
de l'arrondissement
de Valenciennes
En réponse à de nombreuses demandes de
renseignements, M. Wignolle, président de
l'OEuvre des Réfugiés du Nord (arrondisse'-
ment de Valenciennes), nous prie de dire que
la correspondance peut lui être adressée au
jPc/ JowMa/, rue Cadet, où une saiïe est~
la disposition des réfugiés, ou à son domi-
cile personnel, 34, rue Eugëne-FIachat.
L'ambulance démontable
du docteur H. de Rothschild
Le directeur général du service de santé,
délégué par le ministre de la guerre, a vi~
site cet après-midi l'ambulance chirurgicale l,
sous baraques démontables oR'erte au dé-
partement
Cette formation sanitaire est en ce mo- I
ment installée sur un vaste terrain vague,
rue Lecourbe. Elle se compose de deux
salles pourvues chacune de vingt-cinq lits,
de pavillons destinés à deux médecins et à
un chirurgien, d'une salle de pansement,
d'une salle de chirurgie, de cuisines et de
tentes pour les infirmiers.
Trois accidents de tramways.
Deux tramways de t'Est-Parisien sont en-
trés en coliision, hier après-midi, vers trois
heures, route de Flandre.
De nombreux voyageurs ont reçu des
contusions trois ont été assez grièvement.
blesses.
A la même heure, une autre collision de
tramways se produisait à l'aiguillage de la
rue de la Mairie, à Ivry, entre un tramway
de la porte d'Orléans et un tramway de Vi-
try. L'avant d'une des voitures a été abîmé
et qu,atre voyageurs ont été assez griève-
ment contusionnes.
Enfin, vers sept heures du soir, à la hau-
teur du numéro 133 du boulevard Saint-
Crermain, à Paris, deux tramways, le 178
avenue Henri-Martin-gare de Lyon, et le 628
La Villette-Saint-Sulpice,sont entrés en col-
lision. II y eut sept blessés.
Les bijoux de Pâquerette.-Mohamed
Menadji, Algérien, était tombé éperdument
amoureux d'une jeune et jolie chiubnniere,
Pâquerette D. rencontrée un jour sur la
place d'Italie. Pour prix des complaisances
que l'Algérien lui demandait, Pâquerette
exigea un bijou.
Menadji se souvint alors qu'un de ses
amis, Abd et Arhoum, possédait une bijou-
terie boulevard de la Gare. H s'y rendit et
y déroba trois bagues qu'il offrit à Pâque-
rette. Puis il s.'en fut. avec elle achever la
soirée dans un cinéma.
Mais le hasard voulut qu'Abd el Arhoum,
sa journée finie, allât lui aussi à ce même
cinéma. Il reconnut aux doigts de Pâque-
rette les bijoux qui lui avaient été volés
l'après-midi, et appela des agents.
La pauvre Pâquerette dut, en pleurant.
restituer les bijoux, et son indélicat amou-
reux fut envoyé au Dépôt.
~iscFî.ox-.ocmB
De Petrograd on annonce Ja mort du compo-
siteur de musique Serge Taneof, pianiste célèbre
et ancien directeur du Conservatoire de Mos-
cou.
On écrit de Home que tes funérailles de
S.Kxc.)e prince Camillo Hospig)iosi, commandant
de la garde noble papale, viennent d'être ce)e-
brées en i'egUse Saint-Théodore, en cette ville,
devant une assistance très nombreuse.
On y remarquait, en dehors des membres de
la famille menant !e deui), les membres du
corps diptomatique près le Saint-Siège, les
gardes-nobles, prince et princesse di Trabia,
marquis et marquise della Gandara, prince Co-
lonna di Stig)iano, princesse de Viggiano, prin-
cesse d'Ascoti, comte et comtesse Antonetii,
comte et comtesse de La Vinaza, comte et com-
tesse de San Séverine, prince et princesse Lan-
ccUotti, comte Primoli, marquis et marquise*
Sermppi, marquis et marquise Vicentini, prince
Buoncompagni, etc.
Nous apprenons du commissaire gênerai du
Canada qu'un service funèbre pour les Cana-
diens tombes au champ d'honneur, en France et
tallé et prêt & fonctionner en un jour et
demi.
Le docteur Henri de Rothschild a pourvu
la salle de chirurgie de fort ingénieux ap-
pareil de son invention pour la stérilisa-
tion. de l'eau et pour l'éclairage.
Le directeur du service de santé a pris,
au nom du ministre, possession de l'ambu-
lance, qui va cette semaine être dirigée sur
le fronts-
4t&
I~ CHEZ LES NEUTRES
La Réponse aiïemande
à !a note américaine
Londres, le 21 juin. Le correspondant
du Daily C/
note américaine contenant un semblant de
concession suffisant pour que le gouverne-
ment de Washington puisse l'accepter, au
eas où il serait djsposé à se dégager de sa
promesse de ne négiiger aucune parole ni
aucun acte pour assurer la sécurité des
vaisseaux neutres et la vie des non-combat-
tants.
On est en train de rédiger cette réponse
qui sera revue par le kaiser.
En attendant, l'Allemagne prépare avec
soin l'esprit des Américains à une insistance
allemande en faveur des méthodes sous-
marines de l'Allemagne.
En Norvège
LA NEUTRALITÉ L'ATTITUDE DE LA FRAKCE
Christiania, le 31 juin.–Le journal A'on~s-
~e/'g' 7:e!e/:Halbor Stern, un article où l'on relève le
passage suivant
« Chacun sait qu'on a exagéré chez nous
la neutralité jusqu'à voir une insolence et
une témérité dans ie fait de dire librement
ce qu'on pense de la conduite des nations
belligérantes.
Cependant, on a osé de temps a autre
porter de graves accusations contre cha-
cune d'entre elles, à une exception prés.
Personne n'a pu faire à la France le moin-
dre reproche.
Durant la'guerre, elle s'est montrée
grande aux yeux de tous, noble, chevato-
resque, comme il convient à )a première
nation du monde dans le domaine de la ci-
vilisation. Cette noblesse, dont par avance
chacun des ennemis de la France médi-
sait, a été comme une tueur au mitien
des horreurs de la guerre et a comblé de
joie ceux qui ont toujours aimé et respecté
le nom glorieux de cette grande nation. a
Dans !e grand-duché de Luxembourg
(De Ko~e eo~g~o/:e!a/)
Un article du journal Ge/'mfM/a nous re-
vèle où vont les sympathies des habitants
du grand-duché de Luxembourg-. La feuille
allemande publie ce qui suit
« D'après une statistique de la Z.H.rem&uy-
française et ont été conduits à Bayonnc.
Lorsqu'ils furent diriges vers le front, des
acc)amations formidab!es retentiront à leur
passage dans les viHes. A Bordeaux, l'en-
thousiasme fut particutiërement bruyant. »
Et la Ge/'mMt'a gémit, s'indigne et me-
nace
« Le grand-duché de Luxembourg, écrit-
c)Ie, cette terre allemande qui, autrefois,
donna des empereurs à l'empire d'A))e-
magne, envoie donc le quart de sa poputa-
hon mâ!o en 6tat de porter les armes faire
!a guerre contre nous. Secrètement, la jeu-
nesse abandonne le pays pour aUer rejoin-
dre notre ennemi héréditaire u ann de
cueiHir des fauriers dans une tu!te fratri-
cide en guerroyant contre nous au t-ervice
d'unorace étrangère. C'est une honte! Et
pendant ce temps, le gouvernement )uxem-
bourgeois proctame sa neutralité. S'il 6 ait
vraiment neutre, il aurait dt) en tout cas
savoir prévenir df tels faits. Mais l'indé-
pendance du grand-duché ressemble à un
« œuf vide M.
LA SANTÉ DU RO! DE GRÈCE
Athènes, le 21 juin. Le roi a passé une
nutt tranquille.
Température, 36<'6; pouls, 102; respira-
!t)onj.30.
en Belgique, aura !ieu-en !'eg)ise de la Made-
leine,le mercredi 23juin, a dix heures.
On est prié de considérer le présent avis
comme une invitation.
On nous annonce )a mort de M. Charles De-
machy, banquier, décédé avenue d'Iena, 23, à
l'âge de trente-six ans. Les obsèques auront lieu
mercredi 23 courant, à dix heures précises, en.
l'ëg!ise Saint-Pierre de ChaiUot, où l'on se reu-
nira. U ne sera pas envoyé de lettres d'invita-
tion. Ni ueurs, ni couronnes.
T~é~re~
En l'honneur de Saint-Cyr.
La matinée de mardi, a la Porte Saint-Martin,
s'annonce comme un magnifique succès. Le
Prés.ident de la Rëpubuquo a retenu sa loge et
fait un don de mille francs. Tous les ministres
et nombre de personnalités parisiennes ont re-
tenu leurs p)aces. Il reste à peine une dizaine
de fauteuils et deux ou trois baignoires.
Mme Suzanne Desprës a bien voulu accepter,
au dernier moment, de dire une poésie inédite
d'Henry BataiHe.
MUc Madeleine Roch a répète E/! GUM/ et /M
A~c/Mf! /a~o~M, avec les tambours et )es
clairons de la garde.
M. A)bert Lambert et Mme Odette Lvssan ont
répète dans le décor Veillée de Na;n<-Cuy-,
t'acte vibrant de René Fauchois.
La spirituelle revue de Rip, le T'o/np/ie de
Soi~-Ct/r, est tout a fait a point. Mi)e Brunlet,
de i'Opéra-Comique, a accepte de remp)acer au
pied ievé sa camarade Davelli, indisposée. Un
autre artiste s'étant récusé au dernier moment
Ripa décidé déjouer le rô)c iui-mëme.Les cos-
tûmes sont tout a fait réussis.
Uétait intéressant te programme, orné d'un
beau dessin en coufeura, de Job, contiendra les
poésies des Saint-Cyriens morts au champ
d'honneur.
L'œuvre de l'Art et de ta Femme donnera
Iejeud[2.tjuin, à doux heures~ et demie, à la
salle Gaveau, rue de La Boétie, un ~rand et
beau concert en faveur ues Mutilés de la guerre
avec to concours de maîtres tels que Théodore
Dubois et André Wormser, et d'artistes renom-
més comme Lyse Oiarny et Alice Daumas, de
l'Opéra:.fuies Jtansenet'ta chorate de Rerms;
PaiDard, do rOpëra-Comiquc, et Lancurance'
de l'Opéra Eugène Gigout et G. Wi)taume, etc.
Mme Amen, directrice généraio de ) œuvre de
l'Art et de la Femme, parlera de cette œuvre si
utile dans une causerie qui précédera le concert.
i: ..r
SENAT
La commission des finances
La commission s'est réunie cetapres-
midi, a~quatro heures, sous la présidence
de M. i~eytra). M. Devei)e a manifeste le
désir de donner sa démission do rapporteur
delà question des viandes frigorifiées.
S'il ne consent pas a revenir sur sa déci-
sion, un nouveau rapporteur sera nomme
au cours de cette séance.
M. Vivian!, président du Consoi!, ne
pourra recevoir mercredi prochain, 23 juin.
INFORMATIONS FINANCIÈRES
Obligations Saint-Louis San Francisco
5 0/0 Gênerai Lien. L'Onicc national
des Valeurs mobilières informe par circu-
taire les obtigataires Saint-Louis San Fran-
cisco 50/0 Gênerai Lien désirant participer
à la réorganisation qu'its doivent envoyer
d'urgence leurs titres et leurs pouvoirs en
Amérique.
Briansk. Le dividende sera fixé a
9 roubles, au !icu de 8 roubles l'an der-
nier.
A :L. A E 0 TJ E
Marcitë calme et. lourd. Le 3 0/0 est a 71 30, !e 3 1/2 0/0 est soutenu à 91 3~
L'Extérieure espagnole ilechit a 84 75; le Turc reprend à 63 50. Le Rio Tmto
est a 1,590.
RENTES ET ACTMNS FO~DS ÉTRANGER; °~
An comptai Au compta
AU comptant Au comptant
A 0/0 perpétue! JMiss.~U~ 7t40 7130 Argentfn40/0t900. 7850 50 7825
3?~oTa~i~; j se 79 'e~ ,8'o 50 00
4A t; 2 0;0 amortiss i6 :aai. 91 30 !i1 3~ Duite priviléglée 78 50 78 901
~M~°~ 438:: fta~ ~1 0/D ;,0
Irlaroc 4 0/0 1914, 438 4aa Itatien 3 1/2 O10. 74 ïa
Obtig.Tunisiennes30/Ot8~2. 358.. 3ad.. Japona)s40/0)nn~ 70 -~o"
TonKtn 2 t/2 0/0. 69.. 6~uo &0'f))on~ oo~n
tndo.cnmo 3 0/0 IHOtt. 360.. 3b0.. Russe consottde40/o'i9[)i" 76 7550
BnnnuedeFranc. 4580 ..4SCO.. ~O~O~as"
Banque de France 4580 4GG0 3 D)0 1896. 59 90 'l'
Banquod'Atgërie.2. {,00)906" a?~
BanquedeParisctdes Pays-Bas.! tiaS 8Uj 'ti/20/0)9nq" K? 81 90
Compagnie a)gôncnne.t00j~u!0t0.. Dette ottomane uniffëp~n;n"" R~ rQ~
Compagnie algérienne 100~ uu IOtO Dette ottomane unipiée 4 0)0 G3 15 G3 501
Comptoir nationa) d'escompte. UttoMansO~co~da~ 3M ''°
Crédit Foncier de Franca izO 72b Obli!j. 1 L)ouaiias 320
CréditFoncierdet-ranca. 720.. 72~ Ubttuuoan~ ~on" a.
CreditLyonnais. i0~ tOji ~ouanus. 320.. 32b
CréditLyonnais.it0,t 10U (ELIGATIO,Và 3
Crédit mobilier français. -to8 tELIGATiû.O
SociéidGenerate. b00. Vitie de paris !865 ';9R ~0~
Banquetraneaise. ~1. 'is7Î:
8
Est. sla L05 a 18982 0/0 336 339
~-Medi~ ~0 ~~S: ~56 223 75
Lyon-Méditerranea IuzO ,.i10t5 ibil-) 3 UlU 222 50 223 75
Midi, 1 uzo 1025 0" F ¡-
Nord. iJëU ~3 0 Fonciéres 187930/0. 483 485.,
Nord.t.j_o~ Foncières t879 3 0/0. 483 485
Orieans. t'95..n9.. t8852600/b" 361" 36)"
O~st. 73b.. 7.7. ~SOO~ 387:: 384::
111 110 190330/D. 414,75 7!) 415,.
T.ansat!anttque(ord.). )n.. no ~33~6/b" 425'" 4~
Tmnsatiantique (Ord,). 11 t 110 Communales 18921,12 0)0. 425 425
Mëtropoiitain. 4~0.. 440 Communies t892 2 600/0" 3H7" ~:n
Kotd-Sud. )08.0 )0j ]8if92.600/0"" ~q" ~~° 111~
Omnibus. 4.8.. 4b8 !b063o/o' ~.n 1~~
Omnibus. 4n8 408 18U6 3 u10. 412 5g 412 25I
Botéo. 648.. 6tj tiit2.o/U. a)] I.
Penarroya. t3~0..fd90 2U.. 2t2..
43~ 4~ ~30~ouv"
Suez. 4335 4d75 3 0i0 nouv. 367 366 5~
~T~ 2~" ~on: 364.6 36450
Gac d~ ra Midt~o'O ''o"v. 360.. 3EO..
UttionotPhenixespagno). 295. -30/0'noHv" ~î"
Banque duMexiquo. 335.. ~t Kord50;0,serieE" A-?"
BanqueO~omane. 4/5.. 4.0.. -4uus~D" i~"
Nord-~spagne. 3,0.. 35< -300nouv ~~n
Briansk. 320.. 3~0.. Ori<-ans300 ~~°
Rio-Tinto. 15d0 1590 0. 37250 374
Hio-Tinto.1590.. ~Odv: ~250 3?4::
21)2 U,'U. 340 338
AciëriesdetaMarino. )70P..
MARCHÉ EN BANOU3 1345 1341 BOURSE bB LONDRES (18 juin)
Bahou. !345.. ]34t -====-
CapeCopper. ~3i,0 87.. Hecedent~ VALEURS ET FONDS D~[er
Cape Cbpper.I R3 5U S7 > D.raler
Cuariered. 1 15 25 _UCiwu iniernationaux coae
Chartered. Jo25 f.Lnr. ) internationaux cM-
Crown Mines. !.8.. n750 -1.
Ce Beers (Préférence). S48. cf!Q«e
Ordinïtra). 305.. N04.. °°~'°""S'a!sConso)fdë2t/2 66]/2
EastRandProprietary. 40.. 39.. ~E?~°"saris. 903/4
Ordinatral 305 ~04 90 1)2 daponais 1 2 i seri 90 3)4
FerreiraDeep. 54. ~È'starn. 40t/4
FerreiraDeep. 54 r· · 26 3/4 South castérn Déf. 26 Sj4
Gotdfieids. 3750 ~~t SouthtasternDef. 26~4
Hartmann. 366. °S Ateinson. ]o4~8
Jagersfontein. 73.. 77.. Sanadianpacific. t607~8 8
Jagersfontein. 73 77 'C)'8 923ork e entrai 160 7/B
j.enaCotdfieids. 4450 46 ~w-Contraf. 92
Lianosoff. 323.. 324 S65/8 ~ensytvan.a.
Llanosoff. 323 324 55 1;4
Mattzoffmo~eues). 48~. 48t:: ~9. 75)2
Ptatine. <42 442 ~S/8 SouthernPacific. 9?,~
RandMines. ) t.2.,ti ]2'h0 '343.4 Utnon.-aciftc. <~
[,latine *l î42 442 134 3.4 ~Uiii0ii 'acl'fle 133
Spassky. :6f M 6t'50 3- S~so-Asiatic. ~~3,
Spassky 61 50 61 50 46 .) Noyai Durclr 4 13116
Ta~ro~ 3~~ ~32~
Taganrog 350 4 ï1/16
Tharsts 152 ,i0 151 423/32 DLT.tUS iCC.nataa I 45dli6
n4? 50 ~7 83 ~4 Cui.r~
Toula 14Î 1137 83 1/4 Cuivre 81 3i4
Utan eopper~ 375 371 50 1G8 -tain 168 1/2
~3:: '43~ '25~4~
r Demain mardi, a quatre heures, sa!)e Ga-
vcau, matinée musicale organisée par La
Trompette x quatuor Hayot-Hckkin~, avec )<*
concours de Mme GabrieUe Gi)!s, MM. Wii) r,
Hayot, A. Hekking, Bernard, Tintot, G. Poutci,
Ad. Soyer, au bcneftce de i'œuvrc du < Secours
en Atsace-Lorraine Billets de 2 à 8. fr., a )
satte, chez MM. Durand, editcu)', et A. Dan-
delot, 83, rue d'Amsterdam. (Teteph. Gut. ]3-25.
PBMB~E CES mms
du 21 Juin 1915
FR/tA~5(. h.). Reiùche.
OP~RA.CO~/(?t/~(. h.).– Reiache.
V~t/DBV~LB (8 h. 1/2). Nouvelle Revue
antiboche.
C~Z.yR/Qt/JB (8 h.). Le Contrôler
des Wagons-Lits.
?~J6ATRB~~RA~-BB~A~Z)y(. h.).
Retache.
e
RE~VA~t~CB (8 h. !/4). Monsieur chasse:
r~~r~B ANTOINE (.h.). Relâche.
PA~A~~OVAL(.h.).-Re]:jche.
ORA~D-GMOA~OL (8 h. 3/4). Depuis six
mois. La Voiture versce. La Grin'e.
Apres nous.
JARDIN des TUILERIES (15 h. 3/4~ Concert
symphonique et vocal. Orchestre aymph. de 40
exee.dirige purM.S.-M.Bovy. PI.: L10,0.55,0.30.
PO~~B~-BBRO~~ (8 h. ]/2). Sous les Dra~.
peaux, Revue.
CINÉMA cfes A~OU V~~ f/T~, 24, B<' des tta)iens.
–Tousics jours, de h. à Hit..actualités,
programme varie Orchestre symphonique-
0~r~iPM. Le spectac)e est entièrement nou-
veau. La REVUE est ~aie et spiritueite
Lcsprixsont:Matin.,faut.lfr.;soiree,],2,3t'r.
T~VO~CJA~~M/t, 14, rue de la Douane. Les
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guerre. Tous fes jours à 2 h. 30 et à 8 heures.
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N. TERRIER. Imprimerie du ./OMrM~M De'6a(<
17, rue des Prêtre's-Saint-Germain-l'Auxorrot)t.
pi
TIRAGES FINANCIERS
YiLLE DE PARIS EMPRUNT 235 MILLIONS 1910
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